les gerris et hydromètres m'ont captivé dès ma plus tendre enfance, et je passais des heures à les observer glisser sur la surface des eaux tranquilles, sans jamais me lasser.

Plus tard, au lycée, naturaliste en herbe, avec un de mes copains de classe, nous avons fait des expériences: nous prenions une bassine d'eau et nous mesurions le nombre de gouttes de détergent léger qu'il fallait y ajouter pour que ces insectes s'enfoncent dans l'eau... mais nous les sortions tout de suite de leur situation difficile et leur rendions la liberté dans leur milieu naturel.

Ces insectes sont vraiment passionnants et ont interrogé longtemps les observateurs sur ce qui leur permettait de flotter. En fait, c'est parce qu'ils ont plein de poils aux pieds.



Bravo pour cette poésie charmante et enjouée qui em rappellent de si bon souvenirs d'extrême jeunesse.

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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)