Le printemps sis sur un banc
Neige tombée, neige enfoncée
Des larmes à la bordée blanche
Flocons échouant dans les allées
Faiblissant bas, sur la terre dense
Le ciel pleure en neige confondue
Quelques perles glissant sur blanc
Le printemps s'assoit sur son banc
Attisant le cœur des fleurons pendus
Vivement le redoux de l'atmosphère
Les glaces disparues revoilà la mer
La nature déboutonne sous ses yeux
Une nuit étoilée d'un élan contagieux
Sous un ciel bleuté le printemps pose
Un regard embrasé sur l'âme au repos
Il est là , tendant les bras, en overdose
Bien emmailloté dans les voies d'eau
Alité pendant tout un hiver empoigné
L'éveil se fait graduellement d'émoi
La fièvre se répand de mains étalées
Je sens un pincement qui se déploie
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Lire, c’est rencontrer du monde, au plus profond de soi.