Peut-on tirer des conclusions définitives sur une telle phrase ?...
Avant les années 70, les méthodes contraceptives étaient peu connues du grand public, pour les foyers modestes c'était un surcroît de dépenses impossibles à assumer. Quand dans un foyer modeste, avec 2 ou 3 enfants, avait de grandes difficultés à vivre, lorsque l'épouse retombait enceinte c'était souvent dramatique psychologiquement. Beaucoup de femmes par la force des choses, pensaient que cet enfant n'était pas le bienvenu, car il allait ajouter aux difficultés déjà existantes. Le mari pensait de même également. L'avortement était défendu, passible de poursuites. L'enfant arrivait, et la nature reprenait le dessus, la mère, le père, découvrait qu'ils avaient beaucoup d'amour à donner à cet enfant qui devenait soudainement en apparaissant une source de joie. Par la suite, quand l'enfant devenait grand, peut-être que la mère, voire le père avouaient qu'en apprenant sa venue, il n'avait pas été désiré. Mais si l'enfant, depuis sa naissance jusqu'à ce jour, a vécu dans un climat d'amour, croyez-vous que cela va le traumatiser ?..Souvent il en rira avec ses parents, et ce sera même au cours des repas de famille l'occasion d'en rire.
Que vaut-il mieux, un enfant qui plus tard apprendra que lors de sa naissance il n'était pas désiré, ou un enfant qui ne l'apprendra jamais, suite à un avortement ?...