TheKid a écrit :

On le dit tête en l’air, jamais là, en ailleurs,
Un peu comme un enfant qu’on désigne rêveur,
On dit même ici bas qu’il n’a d’adresse aucune,
Qu’il chemine en Pierrot, installé sur sa lune.

De son astre chéri coule son chant de vers,
Qu’on entend quelques fois tant joyeux, de lumières,
Mais aussi de tristesse, en nocturne flambeau,
Et toujours d’harmonies, qui le rendent si beau.

Quand il est près de nous, dans la rue des mortels,
On le croise anonyme, invisible fait d’ailes,
La foule est aveuglée, noyée dans ses désirs,
Lui nous voit d’une étoile peuplée de sourires.

On le dit impossible, insensé, utopiste,
Absorbé d’illusions, illuminé artiste,
Lui se dit qu’il est nous, dans nos pensées profondes,
Où se loge l’espoir, d’une terre enfin ronde.

Quelle image a la vie sans nos songes écrits,
A-t-on vu quelques joies sous un ciel des plus gris,
Et qui sacre l’amour en inspiré prophète,
Si ce n’est de sa lune un Pierrot, un poète.

M.H.
21/04/2012.

Je te sais en "partance"...pour quelques temps, alors ce poème je te l'offre.

Prends soin de toi.