Merci à vous, l'histoire se passe en juin 1845, l'histoire est un retournement de faits...


Le poète s’allongea à la belle étoile, mit son couffin sous sa tête en guise d’oreiller et plongea entre les bras de Morphée rêvant que l’avenir apportera l’espoir à la paix.
Il s’endormit en rêvant qu’un vent maritime soufflait du nord et mêlait ses ondes glaciales à la chaleur de celles de cette soirée là. Cela fit des éclaires au ciel, éclata le gros tonnerre et plut l’averse forte qui inonda l’oued emportant l’ennemi en bas de la vallée, ailleurs vers un enfer certain.
Brusquement il se réveilla en sursaut en entendant des coups de feu venant de la crêtes dominant l’ennemi. Les tirs déchirèrent le silence de cette aube calme annonçant les premiers signes de la guerre.

_ « J’ai fait un rêve,
J’ai vu mon bras saignant crever
Au seuil d’une trêve.
La grande grève,
L’espoir d’une marche pour éprouver
Une joie si brève.
Le jour se lève,
L’aube agonise très énervée
La nuit s’achève.
J’ai bu la sève.
Noyé mon cœur fort soulevé
Mort dans mon rêve. »