Lumière radieuse que celle de Santorin qui, au-delà de l'Oubli, élève les paroles et les vies des hommes au vent des hirondelles, symbole de bonheur, de résurrection espérée, et les divinise. On songe en te lisant à un monde originel, solaire, en lequel on peut, en de rares et précieux moments, se sentir appartenir à nouveau, comme en un lieu que nous n'aurions jamais quitté. La "musique de la mer" et "la feuille d'or" (voir deux poèmes que Santorin t'a déjà inspirés: "La Sauvage" et "Sainte Irène") que le soleil y dépose à son couchant évoquent la paix et la beauté éternelle, "cet air marin de prééternité".
Un poème d'une grande densité et d'une parfaite beauté.
Marie-Claude
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Jamais je n'irai
Aussi loin que me conduit
Le chemin d'amour
(haïku de Hyacinthe Vulliez-"la joie d'être"-Ed "les Amis de Crespiat")