Oasis des artistes: Poésie en ligne, Concours de poèmes en ligne - 6525 membres !
S'inscrire
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 


Mot de passe perdu ?
Inscrivez-vous !
Petites annonces
Qui est en ligne
133 utilisateur(s) en ligne (dont 122 sur Poèmes en ligne)

Membre(s): 0
Invité(s): 133

plus...
Choisissez
DANS LES JARDINS D'ARNAGA
HĂ©bergez vos images
zupimages
Droits d'auteur


Copyright



Index des forums de Oasis des artistes: Le plus beau site de poésie du web / Poésie, littérature, créations artistiques...
   Vos poèmes ***UN SEUL PAR JOUR*** Les "poèmes" Ă©rotiques descriptifs ne sont pas les bienvenus sur ce site
     Le vide...
Enregistrez-vous pour poster

Par conversation | Les + récents en premier Sujet précédent | Sujet suivant | Bas
Expéditeur Conversation
Achil
Envoyé le :  5/5/2010 3:17
Plume de satin
Inscrit le: 12/1/2009
De:
Envois: 18
Le vide...
Un vide géant qui s’ouvre, bouche béante crache les râles
D’un enfer bestial consume mon être qui part en cavale
Milles feux avides déchirent avec torpeur ce front blessé
Dans l’éclat de ses yeux fièvre ardente, troublante et harassée

Possession, mes larmes chaudes ont ce parfum amer
Je ne sais tendre la main, tant la danse folle de ses chimères
M’importe, la raison murmure froidement, accablé et transi
Je ne vois pas à ce chemin obscur, d’autre tracas et soucis

Le vide creusé dans ma tète, blessure acide de ne pouvoir
Eprendre à ta chaire ce plaisir, pâle, je ne puis m’émouvoir
Solitude des heures lointaines à songer à ta crinière parfumée
Je tremble d’émoi de ses mains invisibles de t’aimer

A cette bouche fine au nectar imprégné que je ne puis oublier
Mon cœur a cessé de battre avec le temps figé, curieux sablier
Dont le mécanisme s’est enrayé au frisson animal de cette langueur
Encore des larmes, des rires dans ce chaos sournois et ravageur

Confusion, amante singulière tu glisses tes doigts avec audace
Dans le ventre de mes angoisses, diable voluptueux et vorace
J’ai simplement mal de ce silence qui me rend fou, sans trêve
Tu es là, délicieuse et infiniment douce jusqu’à mes rêves

Rêve intrépide, insoumis, interdit, je suis fou à mourir
Je ne sais que dire, j’ai toujours si mal en ce profond soupir
Te regarder partir, comme si ma vie me quittait
Se taire car je t’aime et ne peut te blesser, l’accepter

Savoir que tu ne pourras lire ces mots est un autre tourment
Indescriptible et malicieux, découvre en mon âme le ciment
L’engeance d’une tristesse sans nom, l’absence, le vide chagrin
De cet instant fragile et précieux, à ta peau le grain…




anonyme
Envoyé le :  5/5/2010 7:44
Re: Le vide...
le vide ainsi décrit se remplit sous nos yeux avec de belles rimes, que le coeur a enfanté dans la douleur .bravo !
Par conversation | Les + récents en premier Sujet précédent | Sujet suivant |

Enregistrez-vous pour poster