C'était l'automne quand elle se rasa le crane devant son miroir inanimé.

Alors que d'autres mouraient, elle sentait son crane frémir sous la lame qu'elle apprivoisait.

Ses cheveux blonds éparpillés sur le sol comme des cendres de vie, firent pleurer sa mère.

Dans le silence de ses grands yeux troués, elle noua avec soin un bandeau très clair.



Le mal est fait et rien n'y fait, il y a cette chose putride qui la dégrade.

Ses sentiments sont des écorchures dont la mort fait la funeste parade.

Elle ne parle plus, elle ne pense plus, aquabon penser à une nuit d'aurore.

Par la fenetre blanche elle observe les enfants et reve dans l'ombre à voler leur vie, encore.



Un matin murmurait-elle, la poupée noire partirait pour ailleurs, avec son monstre et sans un mot.

Ambre s'est jettée sous le train qui filait, tout comme une étoile filante.

Et à cet instant la pluie n'avait jamais été si fine, si scintillante et bruyante.

Bientot les gens se bousculent sur le quai, crient et hurlent... Mais Ambre a perdu le fléau.



Ambre est partout sur les rails et ses yeux sont maintenant fermés comme le tombeau des pleurs.

Ambre aimait bien le bruit du train, et y pensait souvent avant de s'endormir.

C'était sa musique, avec pour uniques paroles les maux de son coeur.

Ambre est enfin libre, comme un papillon dont l'affliction n'est qu'un souvenir.


Aujourd'hui il fait nuit car Ambre est morte. Ambre s'en est allée dans la nuit.

Ambre habite la-bas, dans le batiment blanc, ou elle guérit en vain une vilaine maladie.

Ambre est malade, las d'ouvrir ses si beaux yeux gris et de respirer son odeur mélancolique.

Ambre est jolie sous son parapluie sombre qu'elle tient comme un gros chagrin poétique.

un texte que je ne comprend pas et qui me procure un certain malaise. hélas ! c'est ainsi.

ultime

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"sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloges flatteurs".

Je comprends votre malaise. Ma poésie n'est pas à la portée de tous. J'aime aborder les thémes les plus durs. On aime ou on aime pas.

Le thème ne rend pas mal à l'aise, très science fiction quelque part dnas le ressenti ou très intérieur... ma gène est plus d'ordre grammaticale notamment sur la concordance des temps que je trouve bancale...

Je voulais ce poéme bancale.

Ambre est partie là où personne ne la dérangera plus. Simplement. Joli texte. IRIS

Poème sublime. J'ai du mal à comprendre pourquoi il n'a pas été plus apprécié... Sensation de malaise, oui bien sûr, mais c'est manifestement voulu puisque la situation décrite est aussi un malaise, mal-être, mal de vivre, qui ne trouve la paix que dans la mort.

Certes tes poèmes sont durs, ils reflètent la vie, qui est dure...

Personnellement j'ai reçu un vrai choc en les lisant pour les rassembler en recueil... Quel dommage que tu n'aies pas donné suite...

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Désolée, mon état de santé ne me permet plus de faire les mises en pages de recueils.

Bonjour Dali,

Je découvre ta magnifique poésie tourmentée et extrêmement émouvante !



Douce journée chère amie poétesse Dali !
Toutes mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates ""réelles"" de parution.

Le rêve est le poumon de ma vie (Citation de Sybilla)

Bonjour, un texte dur qui dit aussi la perte de gout de la vie et de l'espoir
les images sont saisissantes
mes amitiés
Yohann

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la nostalgie est un bouquet de fleurs enfoui au fond de votre coeur ,
qui vous embaume quand remontent les souvenirs du bonheur ,
yohann