...et la vie...
Lorsque je la vois si frêle, si fragile
Elle qui de ses mains était si habile
Tremblante et n’osant plus rien saisir
Avec poigne ou douceur de quoi tenir !
Pourquoi faut-il subir cette érosion
Que le temps impose à celle ou celui
Qui regarde ternir avec grande attention
Ces années enjouées consommées sans soucis !
Pour enfin terminer à tant espérer
Que la mort ne l’oublie ou si rapidement
Ne l’emporte avec zèle, bien amicalement
Rêver est-il permis lorsqu’on est arrivé
A la ligne finale, le cœur bien amoindri
Des ces ans où l’on souffle, sans vraiment
Connaître l’issue de ce voyage, alors vieilli
Retourner en arrière serait un souhait géant
A cet instant où les rides et les tremblements
Atteignent le physique, et sous les yeux d’enfants
Le visage flétri, impose le respect et la compassion
Alors que les idées s’en viennent et s’en vont .