C’est son regard vrillé
Dans ma vie accusée
Et culpabilisée.
Je ne peux oublier.

En quoi de l’ hérédité
Devrais-je jusqu’à satiété
Subir les incongruités
Qui font son inanité ?

De vivre jamais je n’ai désiré ;
Et de cela pour l’ éternité
Me faudra-t-il voir reproché
Mes faiblesses et mes vacuités ?

Je veux bien par ma pitié
Ne plus jamais le condamner
Mais qu’il relâche enfin le rets
Qui me contraint
Et qui m’ étreint.
Je voulais dire ici
Qu’ il faut apprendre aussi
Aux enfants démunis
Le goût de la belle vie.

Qu’ il faut apprendre aussi
Aux enfants démunis
Le goût de la belle vie.

CLAUDE, si tu as le remède miracle fais moi signe

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Bonsoir Claude, Hé ben! l'autre c'est toi c'est moi enfin c'est l'autre!!!

Belle et profonde réflexion sur l'autre...merci beaucoup cher Claude, j'ai pris plaisir à te lire.
Sophie.

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"Cependant c'est le seul qui ne me paraisse pas ridicule. C'est, peut-être, parce qu'il s'occupe d'autre chose que de soi-même."A.de Saint-Exupéry.

"Le chemin vers le bonheur : gardez votre coeur libre de haine, votre esprit libre de tout souci. ...

cet autre serait il le père ? ou le PÈRE ...dans toute sa splendeur ...
tu parais si démuni en effet tout à coup ...
face aux reproches, aux accusations...
les enfants démunis malheureusement le sont toujours ...
et le plus grand manque qu'on puisse leur infliger est celui de l'amour .
je me trompe peut être sur le sens de tes mots .
on ramène souvent à soi . on se plonge dans un miroir pour y apercevoir son image .
les ravages de ce manque et de tous les manques de l'enfance je les pressens bien . ..
la pitié suffit elle ? le pardon .oui . toujours . encore .
enfin peut être je m'embarque ...dis moi ..
enfin il est lourd ton poème ..pour un petit bourgeois ..(sourire )
il est ...oppressant.

Bonsoir Claude,

comme tu as raison, il faudrait leur apprendre le goût de la belle vie...

je pense alors encore à la vie en communauté
qui offrirait à ces enfants désespérés
des tas d'adultes en modèle
qui leur rendraient la vie plus belle...

mais nous sommes tous tributaires de notre enfance...
et il faut bien faire avec...
les plus fragiles ont parfois du mal...
bisous

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Calou

Merci pour ce bel écrit.

Petitzan

Tu as raison, il faut leur apprendre, à eux,
mais aussi à tous ceux qui ont connu la douleur sans comprendre pourquoi,
survivre et avancer vers un ailleurs meilleur.
Se dire que demain arrive et que ce ne sont pas toujours les mêmes qui vont souffrir,
chacun a droit à sa part de bonheur.
Elle viendra plus tard ou bien elle est venue puis repartie.......
Douces et amicales pensées poétiques.

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chrysalide38


Plume de bonheur, plume de malheur, tu signes mes émotions.

Je voulais dire ici
Qu’ il faut apprendre aussi
Aux enfants démunis
Le goût de la belle vie.

je suis entièrement d'accord avec toi

Angiee, nous ne trouverons jamais le vaccin
Grognard,Petitzan,Roky59,merci vraiment
Vauv, mon animal en voie de disparition préféré
Eve, diablesse d'Eve ,pourtant tu nous avais prévenu avec cet oeil, ton avatar ce phare? ce poignard? Ton acuité sur nos vies.
Chère Calou,si un jour ,tu ne commentais plus mes "poèmes" que deviendrai-je?
chrysalide, qui supporte encore mes commentaires noirs dans ses poèmes aux feux allumés.
pour moi, ceci n'est pas une litanie de noms , c'est un regard qui me fait nommer ces drôles de gens que nous sommes et utilisons cette mécanique quantique que nos claviers activent,pour mesurer jusqu'où nos incertitudes peuvent aller; jamais nous ne pourrons évaluer ces rapprochements tant que la constante de Planck de nos émotions n'aura pas été calculée.
Je vous dis à bientôt comme si je mentais mais que je ne sache pas pourquoi.

C'est parfois difficile à comprendre , mais parfois l'autre à de bonnes raisons de se faire entendre. La solution se trouve toujours dans le dialogue.
HONORE

Une belle leçon de vie que ce poème cher Claude... amitiés