Partant loin d’un foyer sans chaleur
Au cœur de la forêt, il disparaît
A l’affût ! Il cherche l’improbable
Un être à l’allure que rien n’affable
Au bout du chemin du temple, il s’arrête dans un royaume ou s’écoule un joyau
Et s’enracine dans ses pensées au pied d’un saule cerné par le temps
Sa voûte verdoyante est propice à la réflexion…
Puis soudain au détour d’un ruisseau
Se sont évaporé tous ses maux
Mon dieu comme il est beau !
Avec son petit nuage* duveteux au bout du museau !!!
Ses yeux étaient rivés sur la berge, las un myosotis faisait la grève
L’a-t-il vu ou entendu? Alors il s’est transformé en pierre
Murant dans le silence, son existence éphémère
Il Ă©tait Ă bon vent, sans odeur
Il était là ! Avançant dans l’onde à reculons
Son ingéniosité allait devenir si limpide
Suivant son instinct jusqu’aux dernières lueurs…
Pas après pas, il disparaissait dans les flots
Reste la maligne pointe d’un museau
Et un nuage filant sur les eaux
Ses puces embarquées dans son bateau !
Médusé ! L’enfant voit le radeau passé devant lui, il pensait à son arrière grand père
« N’écoutes jamais les romanciers, observe la vie, c’est là , l’unique manière
De faire ta propre opinion, ainsi le vivant ne deviendra jamais lettre morte à tes yeux »
Vairons, chevesnes et truitelles Ă©taient en fĂŞte
Belette semblait curieuse, Martin sur le qui-vive ?
Les racines se la coulaient douces, les couleuvres lézardaient
Le lierre serpentait le long d’un charme, l’écureuil volait le noisetier
Un frĂŞne glanait quelques rayons, le boulot se reposait
Le chêne semblait attendri, les jacinthes buvaient de l’absinthe
Les abeilles leur fredonnaient un air mielleux…
Toutes les puces avaient été englouties par la vie
Sous ses yeux s’écrivaient le fil de l’existence
Le seul réel cycle qu’il retiendra naturellement...
Le lendemain, en cours, on parlait histoire, biologie
De grandeur et de décadence, d’animaux rusés et noirs
De fables, de contes pour petits et grands
Au fond de la classe, jamais très loin de la fenêtre
Il y avait un enfant qui souriait au ciel
Que mère nature avait pris sous son aile
Comme par enchantement
Il n’avait que quatorze ans
Si vous aussi un jour, les parasites nuisaient Ă vos jours
Faites comme l’ingénieux renard laissez-vous submerger
Un soir de fin d’été, au fond d’une belle clairière
Laissez pénétrer la lumière au sein des ronces
Et lâchez une feuille au fil de l’eau avec vos maux
Ils rejoindront toujours un océan de vérité
Peu importe les fautes, le nombre de pied
L’ingéniosité est la seule manière d’exister
La vie en est imprégnée, elle se ressource
Loin de la ruse, si proche de l’ail des ours
C’est si beau un renard d’eau
Sans son imposé fardeau...
Nuage* Le renard s'épluche le ventre pour former une boule de poils, une fois immergé les puces remontent jusqu'à la boule de poils que le renard lâche dans le courant en ouvrant la gueule!
Marc le 31/12/2016 Ă 11H00
Je vous souhaite à toutes et à tous une merveilleuse année 2017
Que le bonheur embrasse votre avenir