ODE MARTEGALE



«  Naviguer est nécessaire, vivre ne l’est pas »

( « Le Livre De L’Intranquilité » de Bernardo Soares ).




 Premier tableau / Une Ville A La Mer.
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Toute la nuit a soufflé le vent

Toute la nuit, forcées, dérivées

Les vagues fuient les abords pour gagner le large

Bordées au largue

Avec elles les oiseaux

Et les bateaux

Et les cîmes envolées des arbres dépouillés

Et les rivages effacés de la vue par la pagaille du vent

Et les habitants reclus ou disparus en haute mer

Et la Ville aux amarres abattues

Court son erre avec son ancre qui dérape.

Au petit matin, la folie du tintamarre s’épuise

Pendant que , très au Sud,

Martigues dématée a disparu des cartes.


Quelle prophétie néfaste mais irréel.Martigues disparait de la carte .ces vagues sont identique au sunami.Merçi pour cette lecture.Lyamine.

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JE SUIS UN PASSIONNE DE POESIE.JE CHERCHE LES BEAUX MOTS ET SURTOUT L'AMITIE DE MON PROCHAIN.JE SUIS ASSEZ SIMPLE.Je m'excuse auprès de mes amis oasiens et oasiennes sur cette absence professionnelle ...

Bonjour Claude,

Belle poésie où Martigues est devenue un bateau, très au Sud.....démâté... qui dérive...
On se laisse prendre par les analogies....qui renvoient au mystère de l'Atlantide.....
Merci pour ces lignes à l'écriture très originale.

Bonne soirée

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Internet ne sera pas dépositaire de notre passé universel, car ce n'est pas un livre.
Il n'est pas non plus notre refuge car il n'est pas un lieu de repos, il n'est pas un pays étranger, ni une maison, ni l'antre de Circé, ni Ithaque.....

Espérons que ça n'arrivera jamais ...

Mais bravo pour le fort souffle de ces mots.

j'aime ce genre de poésie , un goût de fiction poètique.Superbe.amitiés

Merci à LYAMINE pour ce nom exotique.
A MEOVENTI ( pour la seconde fois ); alors cette fois je salue ce beau bateau de ton avatar que ma coque de noix jalouse.
A SOLIANE que je ne connais pas.
A PHIL pour ses poèmes que je commence seulement à lire.
Donc à tous de si bien recevoir les nouveaux arrivées.