Ainsi la vie s’étire de son écrin de velours
Sous le firmament où s’enlacent les étoiles
Pourrons nous quand viendra sourire le jour
Surprendre l’instant en hissant la grande voile ?
Ô vie ! Le soleil soupire en ton antre
Tout près des nuages où l’azur transporte
C’est le lit de l’harmonie qui renaît des cendres
Souriant à la face du destin des heures qui escortent
Déchire le voile qui tisse parfois la brume
Apposant son manteau livide aux fleurs de l’âme
Que renaissent les lueurs diaprées au lit d’amertume
Murmurant la chaleur en douces flammes
Demain sera chant de vie en notes de joie
Ainsi nous irons tourner nos yeux vers l’océan
Quand les vagues du temps nous tendront leurs bras
C’est vers l’écume doucereuse que se laisseront aller nos printemps !
Ghis
20/02/2006
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