Paris au moi de mai où les roses bourgeonnent
Emmène ses badauds aux pays des merveilles
Sur la butte Montmartre aux lilas nonpareils
Les peintres glorifient les épis en couronne

Viens voir les comédiens qui sur scène s'adonnent
aux plaisirs démodés grâce aux vers de Corneille
Les faubourgs aux néons qui jamais ne sommeillent
Accueillent les fêtards aux rythmes qui fusionnent

Là se lient des amis, des amours, des emmerdes
Des tourtereaux s'épient et des pudeurs se perdent
De doux baisers volés naissent près des églises

Moi j'erre dans les rues, you see me si minable
Et pourtant je revis, la nuit c'est formidable
D'assister au concert d'un homme haut comme ils disent