L’histoire d’une vie en arabesques sur un cahier,
Parcours de femme tracé au gré des vents divers.
Elle a ouvert sa fenêtre au froid de l’hiver,
Les yeux mis clos elle inspire puis froisse un papier.
Une fin écrite sans la connaître tout en espoir.
Rien qu’elle oublie, et les années s’égrènent,
Doucement toujours ce sourire qu’elle étrenne.
Courbes arabesques d’un vieux cahier fait de mémoire.
Au loin les chiens aboient, personne ne les écoutes.
Une douce flambée, paix intérieure éloigne le doute.
Superflus jetés, doucement elle referme hier.
Et la pensée guide la main, verbe fait chair.
Pour un cœur sans saisons juste vie et trépas
Courbes arabesques du destin de tes bras.
gigi
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aimer les autres pour ce qu'ils devraient être
non pour ce qu'ils sont...