Toutes les nuits, et parfois mĂŞme le jour
Je m’y affale fatigué, avec un sourire béat
En embrassant le coussin comme un premier amour
Dans le plaisir du froid de mes draps
Et je dois dire que dans certains moments
Le simple repos n’est pas la seule raison
On l’utilise et j’en suis bien content,
Pour s’amuser dans d’autres effusions
Je ne sais plus combien de fois
En m’installant sur sa molle surface
J’ai eu des pensées vives d’émoi
Pour celui qui a eu cette idée perspicace
Oh quel génie, quel être illuminé
Il n’a pas dû dormir pendant des mois
Penser au matelas, penser au sommier
Et si ça se trouve même au pyjama
Je suis même sûr que certains animaux
Doivent envier notre beau couchage
Car mĂŞme mon chien, quand je lui tourne le dos
Vient profiter comme s’il était à la plage
Soyons bien francs, amis qui me lisez
Après le feu, le fer et même la roue
Cette découverte est très bien exploitée
Si on ne s’en sert pas, on en devient fou
Allez, courez, ne restez pas débout
Reposez vous d’une journée de labeur
Et ceux qui n’ont rien à faire du tout
Pourront dormir, au moins jusqu’à dix-heures.
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Luka