Plume de platine Inscrit le: 5/7/2005 De: Hauts de France Envois: 7544 |
Electeurs, regardez ..... Electeurs, regardez, regardez ces visages Marqués par l’ambition, car aucun n’envisage De s’effacer un jour pour faire une autre France Et tant pis si nous sommes en déliquescence.
Ils ont pris le pouvoir ou bien ils le convoitent Mais leurs creuses paroles sont si maladroites Qu’en voulant passer pour honnêtes et dévoués Ils montrent en eux les vices qu’ils n’osent avouer.
Ils se déchirent entre eux pour la première place Mais la vacuité de leur pensée nous glace Nul projet, nulle envie de faire de la France Un modèle où la vraie valeur aurait sa chance.
On sombre dans le nul, le misérabilisme La surdité au peuple va jusqu’à l’autisme Les votes successifs n’ont d’autres conséquences Que de pérenniser leurs tristes aberrances
Droite ou gauche partout, c’est la médiocrité Qui les caractérise. Ils se sont acquittés Par avance de toutes les erreurs qu’ils font Et ils s’étonnent fort quand nous nous rebiffons.
Les très rares fois où ils doivent rendre compte Là , la main sur le cœur, ils ont la langue prompte « Mais je ne savais pas, mais je ne savais rien, Sinon j’aurais agi, vous imaginez bien. »
Quand ils condescendent à parler au citoyen Ils lui font la morale et comme ils parlent bien. L’idée ne leur vient pas que leur mauvais exemple Inciterait plutôt à brûler leurs beaux temples
France d’en haut, France d’en bas, quel déshonneur Il va falloir enfin chasser ces suborneurs Ces donneurs de leçon qui sont si inciviques Incurables tricheurs et menteurs ataviques
Quel drame ce sera car pour qu’ils lâchent prise Du succulent gâteau couronné de cerises Il faudra leur couper les mains et même avant Leur rogner les orteils et arracher leurs dents
Car leur avidité de pouvoir est si grande Que la moindre miette est pour eux une provende Ils sont malades hélas, mais pour notre malheur Gouvernent le pays pour sa grande douleur.
Alors levons nous tous et faisons nous entendre Nous ne voulons pas les tuer ou les pendre Nous voulons simplement qu’ils nous écoutent un peu Sans faire de discours aussi vains que pompeux.
Ils ne sont pas la France, ils ont été élus Leurs devoirs envers nous doivent être relus S’ils sont indignes de leur place et de leur rang Ils doivent s’effacer pour de nouveaux entrants.
Il nous faut revenir aux vraies valeurs humaines Et nous garer de tous ces beaux énergumènes Qui s’agitent beaucoup mais ne font que du vent Quand tous les citoyens voient leur sort s’aggravant
Sans renier le progrès qui est un but louable On peut être ambitieux en restant acceptable Le progrès n’est pas pour une minorité Nous voulons la justice et la moralité.
Utopie direz vous dans ce monde moderne Où le marché règne et tout le reste est en berne Non, saine réaction devant les illusions Qui en gavent dix en affamant des millions
Le 24 novembre 2004
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