J'allais à travers les ruelles
parfois de simples venelles.
Des yeux tristes de dames
me regardaient désabusés.
Pauvres et vieilles femmes
habitantes du vieux quartier.
Elles avaient cet air résigné
qui seyait si bien à ces lieux.
Air de tous les pauvres vieux
qui vont bientôt nous quitter.
Des géraniums aux fenêtres
dissipaient peu leur mal être.
Leurs gros chats bien nourris
n'avaient point de ces soucis.
Passant par ces lieux tristes
je voyais ma vie devant moi
car bien que jeune lampiste
j'espérai une autre fin que ça.
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Tout ce qui ne tue pas rend plus fort.
Nietzsche ![](https://www.oasisdesartistes.org/uploads/smil4c8cb9f20ad30.gif)