Et ce même opéra qui se joue chaque fois,
qu’on ne sait arrêter qui revient puis se meurt.
Un vieux blues en sourdine pour une âme qui se noie.
Notre nuit déchirée par le saxo qui pleure,
sur des draps de satins et deux coupes renversées.
Sur des bas vite jetés et l’instant qu’on recul.
Sur deux corps qui n’font qu’un tant ils sont enlacés
d’un amour désolé qui vaut bien quelques bulles.
Sur notre aube qui se lève se fait la lumière,
les larmes d’un homme sur le cœur d’une femme.
A ses pieds déposées d’une vie les barrières,
sur un air de musique se rejoue un vieux drame.
gigi
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aimer les autres pour ce qu'ils devraient être
non pour ce qu'ils sont...