Plume de platine Inscrit le: 9/11/2008 De: Casablanca. Envois: 6281 |
Le dromadaire malin Quel joli sourire tu me donnes mon ami Je suis sensible à ton envie, ne crois pas Que je sois sénile, et égoïste, au contraire J’aime partager, dans mes mains, il y a du blé
Joli quadrupède, ton avancée tranquille et tes pas feutrés Me ravissent l’esprit, je sais que tu ne veux pas être chevauché Je n’en ai pas l’intention, j’aime tout autant que toi la liberté Nous devons partager nos denrées, et je t’encouragerai car
Dans ton regard, criant, il y a de l’argent, des futilités et des femelles Qui court contre tes flancs, tu es en terre sacrée, bel élancé Ralenti et regarde devant toi, y a-t-il une terre aussi belle que la tienne ? Y a-t-il tes parents, tes amis d’enfance, ton pays, pourquoi es-tu allé Si loin vers l’Océan ? Le ciel sous les nuages te semblait blanc, opaque parfois Tu voudrais écrire des pages et faire le tour du monde, en partage, bel esthète Ton esprit est vif, mais de toutes ses réflexions, tu feras jaillir la vérité Faire venir tes amis est bien difficile, sois tranquille, la satiété crée l’ennui Et les turpitudes.
Dans tes montagnes, bel ouragan, tu fuis le son des cloches Et tu t’enfouis dans les temps anciens, où ton chemin semble tracé Ne penses-tu pas qu’il serait sage de te protéger contre le temps Les différences et les souffrances qui peuplent ton passé trépidant ?
Je veux t’aider, bel indigné, mon intelligence, mes expériences m’ont Conduit à penser que les hommes sont égaux, quelque soit leurs différences Devant Dieu, tu fais bien de protéger tes arrières, car sous le sable Les scorpions, et plus loin les cactus, sauront te trouver. Tu ferais bien de te protéger, prends vite femme et enfants Personne ne te nourrira de tes désirs, de tes amours Peut-être devrions-nous boire un peu d’eau Au puits d’à côté, je crois en l’avenir et au passé Voici ma demeure, dromadaire de mon cœur.
Toujours je servirai les hommes Leurs passions, leur vie Car je suis Un nouveau Venu Vous Aimer.
A bientĂ´t
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