Qu'il est abominable de penser à la tristesse
Lorsque l'on baigne dans la joie la plus complète
Puisque la douleur est latente, et gâche la fête
Comment me libérer de ce sentiment qui m'oppresse

Comme si nos sourires calcinés par la fatalité
S'égrainaient dans le sablier du temps déjà coupable
De cacher en son sein une terrible réalité
Nos rires au compte-goutte filent plus vite que le sable

Croyez-vous que la lune,le soleil et les jolies femmes
Sont soumis comme nous au cycle des souffrances ?
Pensez-vous que lorsque l'astre sublime s'enflamme
Lorsqu'il entre en fusion,qu'il souffre des mêmes carences ?

Que le diable ne viennent pas contredire mes paroles
Lui qui ne sait que creuser des trous obscurs
Et y introduire les chaires glacées des "sans-auréoles"
Qu'il m'épargne alors de lui cette stupide caricature

Du cycle imparfait des tourmentes il suffit,
De déjouer la mécanique et de comprendre la théorie
Elle n'est imaginée que par un démon sans intelligence
Changer la peine par la joie, et la fatalité par l'espérance

Morad,

J'aime beaucoup : " nos rires au compte-goutte"... rareté, éphémérité des moments de joie...
"chairs glacées, des sans-auréoles"... simples mortels...
"déjouer la mécanique"... mécanique du cycle des souffrances qui ne prend pas en compte l'intelligence, l'espérance, la joie profonde que rien ne trouble quand on possède la connaissance, l'éveil... empreint de philosophie orientale, pas de fatalité mais une sagesse qu'il nous appartient d'acquérir afin de sortir du cercle infernal...

un beau questionnement, Morad

je cherche encore, sylvia

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Laissez l' esprit prendre toute son ampleur

cher Morad je crois que oui nous pouvons le changer
si nous nous mettons a y croire...

Nous pouvons arrêter ce cycle de souffrances pour en faire un cycle de joie.
Bravo cher Morad pour ce beau poème

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tatsy

"D'une joie même, le souvenir a son amertume, et le rappel d'un plaisir n'est jamais sans douleur" Oscar Wilde

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