Ose donc pleurer sur le corps mort
De notre planète. Tu oses le tort
De croire en son céleste pardon
En son naturel don.

L’hypocrisie de l’homme chante
Sur le désarroi pathétique et qui déchante.
Nous sommes tous les gredins de la vie
Nous sommes tous des pollueurs ravis.

Un jour notre terre crevera
Comme ont crevé les « ça ira »
Du pouvoir futile et de l’espoir
Et de la floraison du désespoir !

Un soir nous pleurerons le corps lourd et pathétique
De notre victime, et le tique
Du jour
Ne seras pas celui du bonjour !



Ultime solitude
Le dimanche 26 janvier 2008

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"sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloges flatteurs".