PortCette rue, bord de mer, sent l'iode et la plage
Comme autrefois au temps de mes tout jeunes ans.
Cette rue, cette mer, ce canal du vieux temps
Ont un air de printemps et de jeune rivage.
Un air de déjà vu flotte avec les nuages
Et le mistral sur l'eau vient battre les brisants,
Et je sentais déjà , il y a bien longtemps,
Cette même moiteur des bateaux au mouillage.
Nous étions si petits et nos jours si joyeux.
Nous étions insouciants, nous étions si heureux.
Mais les vagues du temps sont mortes sur la plage.
Les vieux rochers où dort le vent de haute mer
Gardent encor l'écho des ris sur nos visages.
Mais les gouffres du temps ont des reflets amers...
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Avec mes amitiés
Alain
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""A la cour, mon cher fils, l'art le plus nécessaire
N'est pas de bien parler, mais de savoir se taire !""
(Voltaire)