Il paraît que nous tombons sous les flèches de Cupidon
Mais que lui arrive t’il à cette tête de con
Pour rassembler deux personnes sous le feu de la passion
En se trompant à ce point, et laisser deux cœurs entrer en fusion
Pour un roi de l’amour, c’est lamentable, il est plutôt bidon
Pour nous faire croire pour un temps Ă juste un peu de bonheur
Il nous entraîne dans des moments de pure illusion
Et rien qu’en un instant, c’est un vrai crève-cœur
Alors ainsi Cupidon, mĂŞme en fermant les yeux, veut sceller deux destins ?!
Tout le monde à droit à l’erreur, qu’il se trompe une fois, je veux bien
Arrête de distribuer tes flèches, elles n’ont que du venin
Ton image est ternie, je te croyais tant magicien
Mais Ă quoi penses-tu, je te maudis de tout ce mal que tu peux engendrer
Je te tordrai bien le cou pour toute la souffrance que tu peux provoquer
Va te cacher, maladroit, tu nous fais vivre dans les illusions
C’est donc cela ta gloire, ne provoquer la vie que par l’hallucination ?
Retourne dans ton arbre, reprend tes flèches et oublie moi, tu n’es qu’un sadique
J’ai bien envie de te pendre, haut et court, ton âme est maléfique
Décidément, tu ne sèmes qu’une tempête, avec tes flèches pleine d’arsenic
T’es fier de toi, malheureux, prend garde à toi, moi aussi je pique
Pour un peu, c’est moi qui t’égorgerai et t’empalerai de ta flèche
Je pourrai toujours trouver l’excuse qu’elle s’est trompée de trajectoire
Sans aucun remord, pas une seule larme, elles resteront sèchent
La vie est un conte de fée ? mais qu’espères-tu nous faire croire ?
J’essaie de comprendre le message, mais il n’y a rien à faire
Pourquoi tu t’acharnes sur moi, j’ai une boule dans la gorge qui se serre
Pour qui tu te prends, je ne supporterai plus tout ce calvaire
Tu es juste un leurre, et Ă tout jamais je te ferais taire
C’est toi qu’il faut mettre en cage, le but dans ta vie c’est de me voir souffrir ?
Pour tout ce saccage, je te le promets, je vais te faire perdre le sourire
Aujourd’hui, je mets l’amour entre parenthèse, l’amour ne devrait pas être combat
Jusqu’à ce que je retrouve en moi la braise, ces blessures qui ne cicatrisent pas
ArrĂŞte de boire et le jour oĂą tu seras sorti de ton brouillard
Je te laisserai encore une chance, car moi encore je veux y croire
Je suis encore trop jeune, je veux encore qu’on enflamme mon cœur
Retrouver un peu de bonheur, noyer les erreurs, et ignorer la peur
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