Triste papier,
sur toi,
le soleil je n’arrive point à coucher…
La rage qui est mienne
par héritage
m’empêche une vie d’allégresse,
alors j’écris mes joies, mes tourments,
en attendant la sagesse
qui me guette et me surprend…
Je suis le fruit
d’un arbre pourri
et j’ai consacré ma vie
à la froideur de la nuit,
ma pénurie de joie
devient torture…
Exubérante envie de vivre…
Couper le totem
de mes racines,
seul mal encore en moi…
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