Chacun à son rêve, chacun rêve d'une trêve

Dans les remous du tourbillon de son présent

Chacun rêve de pensées et de penser

Pourtant tout continue, pourtant on continue.



Car si l'on veut s'arrêter, ce n'est qu'en rêve:

Ne pas avancer, impossible maintenant.

Il n'y a rien à penser, tout est programmé.

Stop, tout arrêter: je ne peux plus, je ne veux plus,

Mais il n'y a aucun moyen que la mort.



Pas moyen de protester, pas de grève

Jamais, jamais on ne pourra flouer le temps.

Tricher, tricher, je voudrais tellement tricher;

Remonter le temps pour trouver le début

Trouver sa fin et enfin l'empêcher d'éclore,

Pas de temps, pas d'attente, pas de contrainte.



Enfin prendre le temps de penser, rêve

Inaccessible, on compte déjà le temps.

Ce temps précis, divisible et imposé

ou celui élastique, personnel, diffus

ce temps anonyme, belle métaphore

De nos vies, qui toujours sont de longues plaintes.

Car le temps, la vie comme tout, s'évaporent...

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Une adulte qui veut rester une gamine pour garder ses rêves.
Ne pas grandir trop vite et en gardant son regard d'enfant.

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