Plume de satin Inscrit le: 11/9/2007 De: Envois: 27 |
La lettre de départ... Je ne pensais jamais connaître, L’envie d’arrêter pour partir, Je ne pensais jamais pouvoir être, Celui qui part vers un autre avenir
En quelques mots, dérisoires Face aux douleurs que je donne bien à part, Je souhaite un peu apaiser tes tristes soirs En écrivant cette lettre de départ...
Je ne veux pas que l’on me plaigne, Mais simplement que l’on comprenne, Le besoin de remettre un coup de peigne, Pour lisser toutes nos peines
Je ne mérite pas ton calme, Je ne mérite que du mal, De l’impuissant je mérite la palme, De l’inefficace, j’ai le titre royal
Je voudrai te dire merci sans que ça ne t’insulte Je voudrai te donner toute ma reconnaissance, Te sortir toutes mes émotions, qu’elles exultent, T’exprimer le tout avec élégance
Nous nous sommes tout dit, Des mots, des phrases, des échanges, Mais aucun de nous n’a rien compris, Reste de nous , sur le coeur , un ange...
Ce souvenir là je veux garder, Celui de toi que j’ai aimée, Ce souvenir là je veux emporter , Dans ma tombe à jamais...
Nos épreuves n’y sont pour rien, Seule n’est valable que celle du temps , Celui qui aide ou qui détruit , mal ou bien, Celui qui nous a fait différents
La différence, dans un couple, il suffit d’un seul, Pour que les deux le deviennent, Si seulement je pouvais gommer à l’aide d’une meule, Toutes ces souffrances qui sont les tiennes...
Je vais devenir quelqu’un d’autre que celui que tu as aimé, Je pars pour ne jamais te l’imposer, Je vais devenir un homme seul et changé, Que jamais tu n’aurais aimé
Je me souviendrai de nous, De nos ébats passionnés et inégalés, Je me souviendrai aussi que je fus fou, Le jour où j’ai décidé de te quitter...
Je te veux heureuse à jamais, Je te veux amoureuse pour toujours Quel que soit celui qui te plairait, Qu’il te gratifie toujours d’amour...
Jamais je ne serai fier de t’avoir laissée, Et je sais que mon corps m'en punit, C’est une juste saction pour moi le condamné, D’être un homme meurtri
Je pourrais te demander pardon, Car je sais que ton accord serait ma guérison, Mais même si mon corps devient une prison, Je respecterai ta décision
Me laisser crever, je le mérite, Me laisser pourrir, c’est encore généreux Si tu savais comment j’ai vécu notre fin triste Si tu savais comme pour moi c’est périlleux
Je voulais t’écrire en différé, Laissant nos éclats de voix bien à part, Je voulais t’écrire que je n’ai jamais triché, C’est pour toi ma lettre de départ...
|