Comme un diable sans peigne...
Et le silence pousse la chansonnette
ça me fait un peu tourner la tête ...
J'entends ta voix dans ma mémoire
ces nuits entre yin et yang trop noires...
Je bois les paroles d'un silence mutin
il bavarde sans murmurer les lèvres ...
la gorge nouée le front pris par la fièvre
l'amour criant famine, assouvi puis mesquin...
Je pense déjà à demain aimer est feu de paille ...
j'ai combattu tel un soldat sans mitraille ...
mon arme blanche en pleine conscience
le remords tapant du pied, perdant patience...
Et le silence laisse un peu couler de son fiel
je me sens bien seule à mon sinistre réveil
j'ai fait des rêves dignes d'un diable sans peigne...
les cheveux en bataille et solitude en son règne...
Isabelle le 23 avril 2024
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