Le papier fait corps de mon écriture
Au fil des intempéries , sa disparition renforce l'histoire racontée
Quand il n'est plus , vous avez manqué quelque que chose : papier
Vous savez qu'il y a eu quelque chose mais quoi ?
Pourtant il transforme le virtuel en espace plastique
Il l'exacerbe en espace poétique Au moins quand il s'envole ,
vous pouvez courir après : papier
L'ancien contexte sans écrit devient inséparable de la situation présente
Ce qui vous paraissait insignifiant , vous fait arrêter votre regard
Alors maintenant vos yeux seront comme des phares
Qui tournent alentours Plus fort que la passion : l'illusion
C'est bien ce qui arrive quand tout redevient comme avant
Sauf quand vous avez pris conscience que quelque chose se passait
Alors rien n'est plus comme avant
Donner de la magie aux choses Dans l'espace infini , le temps est dilué , dissout
Dans l'ivresse de l'inconnu , les émotions sont vulnérables
S'il n'existait qu'un univers à quoi servirait un Dieu ?
A l'image de l'homme , c'est un regard réciproque
Se regarder , être regardé
Combien de fois sommes nous aveugles ?
Le poète soumet les mots à une interprétation
Essaie au moins d'écouter la musique !
A nos oreilles accroché un fil invisible de celui au fil des écoutes
Un cornet à pistons
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domi.gondrand@laposte.net