A la fin de la course, en guise de repère,
Ici gît un mirage - Où je gagne ou je perds -
Dès lors, qui franchira la ligne d’arrivée
Le premier ? Puis les autres… ainsi jusqu’au dernier.
Pour un bout de ferraille et félicitations,
Écraser le suivant : quelle étrange ambition !
Cochant toutes les cases, objectifs accomplis,
Au Diable la plupart… Je veux être un génie.
Pendant que l’autre camp, au rythme de l’enfant,
Saupoudre de progrès, petit pas devient grand,
L’étendue du chemin. Si belle appréciation
Que de voir un bilan en cours d’acquisition.
Puisque une fois atteinte, en sortie validée,
Renaissent du charbon d’autres portes d’entrée,
Ouvertes sur un monde où le match vu d’en haut
Confond la réussite avec ce que l’on vaut.
Terminant ce poème, écriture ambitieuse…
Aurais-je la faveur d’avoir la plume heureuse ?
Comme évaluation, simple histoire de goût :
Entre zéro et dix, combien mettriez-vous ?
----------------
"Le monde a soif d'amour : tu viendras l'apaiser." A. R.