Songe d'une nuit d'été

Hélios las, délaisse son trône azurin
Et s'endort quiet dans les ondes océanes
Nyx se réveille, drapée d'un voile d'airain
Et descend sur Terre sur son char diaphane.

La plage se couvre de lueurs vespérales
Des vagues seulettes meurent sur les récifs
S'échouent sur les abords sableux du littoral
La Lune me sourit d'un regard expressif.

Tout est calme et serein, j'ai l'esprit bourlingueur
Je laisse libre cours à mon imaginaire
Il prend son bel essor avec tant de vigueur
S'envolant vers un rêve emporté par les airs.

Sur les ailes du temps, je me sens rajeunir
Retrouvant la flamme du feu de Prométhée
Et il reste tout au fond de moi, les souvenirs
En mémoire d'un songe d'une nuit d'été !

Les noirs d'été sont propices à l'imaginaire

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On a tous le sang de la même couleur

Bonjour Olivier,

Le titre que tu as choisi m'a bien évidemment fait penser immédiatement à la célèbre musique de Mendelssohn composée pour une oeuvre de William Shakespeare !

C'est une magnifique poésie très bien esquissée en tes vers !



Belle journée cher ami poète Olivier !
Toutes mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates ""réelles"" de parution.

Le rêve est le poumon de ma vie (Citation de Sybilla)

Bonjour Elteor,

Une belle escapade onirique où tout semble fuir son propre imaginaire !

Merci pour ce partage !

Bacchus

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La poésie n'a d'autre perspective que d'ouvrir l'imagerie mentale qui est la porte de l'imaginaire.
(citation personnelle)

Bonjour Elteor

Une superbe lecture.