Plume de platine Inscrit le: 24/1/2015 De: Envois: 3253 |
Mélancolie automnale Bienvenue à toi, saison des feuilles jaunies, Des matins à la teinte grise du ciel d’automne, De l’herbe qui frissonne sous la rosée de la nuit, Des oiseaux au rire où la tristesse résonne.
Le froid, son sommeil, envahissent la nature, La robe des jeunes femmes s’allonge et s’assombrit, Les champs ont l’odeur des semailles pour couverture, Les écureuils remplissent de noix leur abri.
Des noirs labours s’envole la dernière hirondelle, Les torses bronzés se couvrent d’une chemise, Dans le lac obscur aux ombres surnaturelles Se mirent et s’enfoncent les illusions insoumises.
Dans l’air un souffle musical, mélancolique, S’enhardit. Dans son terrier la lourde marmotte En solitaire s’endort. Les serments utopiques Des soirs d’été, dans l’oubli, le vent les emporte.
La mémoire aussi vire au décor de l’automne : L’odeur de la feuille humide et du bois coupé, Avant le feu la cheminée que l’on ramone, Dans la cave les pots de confitures alignés.
Nature sans élégance aux branches décharnées ! Le pinceau du peintre au doigté nostalgique Enlève à la vie la douce lumière tamisée Et après l’automne le tableau est pathétique.
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