Astre impérial niellé de l'arche sempiternelle des vallées
Exhale mille embellies, pomme vanille, cœur sorbet de l'été
Lame de lumière cicatrise l'abîme, mon être hédonique
Flamme noces de Chypre tisse l'étoile, ma pensée angélique.

Caresse une nuit sylphide, mes pénates, ma vierge forêt
Parure d'un rêve limpide sommeille des baisers ricochets
Paillettes céleste érigent l'illustre diamant de Terre Cœur
Beauté trimégiste sertie d'une arabesque aux parfums fleur.

Suprême d'allégresse croque la gourmande rime cannellée
Quartier de lune en kermesse déploie son feu tendre rosée
Esquisse de solitude, blanc égarement de note mi-caline mi furie
Mer escarbille fiévreuses pensées de délétères scories.

Fleur d'air demeure au calice d'une vie ce quiet transport
Au porte de l'être ma grace-éclair possède sa clef d'or
Parcelle d'amour sacré glorifie mon totem de vérité
Manteau de percale lové contre ma nature auréolée.

Paré du silence, la danse des jours Saint Poémien
Étreindre des bulles de vacance chanter tout l'éther magicien
Conte du pays de l'avenir et le soleil nous tend une main généreuse
Bijou arc-en-ciel nous illumine par sa torche savoureuse.

Au clair de l'ode coulent des sentiments lune d'eau
Oeil vif et luisant se pare d'une exquise toile, l'horizon nouveau
Peindre la vie en bleu sirène, enlacer l'émotion téllurienne
Arpenter les escaliers du temps au bonheur des airs de Vienne.