Une plage où l'ennui vague
Quelques âmes ensablées
Une montre se noie
Un verre de daïquiri se lève
Il est des raisons qui inspirent
Plus lumineuse est la pupille
Des gens accourent
Chasse gardée
Comme un ventre rebondi
Une crème se fouette
L'atmosphère se délite en poussière
Brume opaque aux Pâques
Sans se fatiguer, l'aï se meurt
Dans un instant posé
Comme un lapin, avant-coureur
Sur une piste de danse
Une multitude de jambes serrées
Au rythme lent, temporal
Avec du bleu turquoise aux lèvres
Et des chaises en bois dormant
D'octobre à mai, soit sans moi!
Terminal transitoire
Transistor comme un ver
Tombé d'une paume
Comme un grain de sable nu
Aux méandres des rues mentales
Labyrinthe d'éphémérides
Qui pleurent de rire
Comme un chant loué
Doué d'incertaines habitudes
Assurance du temps miroir
Sur une rivière qui pend
Au cou du hasard, coi
Sans réponse à mimer
Au vertige d'une surimpression...
Hubix.
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bonjour à toutes et tous, je viens découvrir ce nouveau site, pour moi, en espérant pouvoir partager la passion de la poésie avec chacun(e) d'entre vous... Merci d'avance...