Le voilĂ parti, un bouquet Ă la main
Seul dans la campagne, il suit son chemin
Puis s’arrête devant le lourd portail.
Il n’ose le franchir, mais se dit, qu’il faut y aller.
Avancer là -bas, jusqu’au bout de l’allée,
C’est là que son papa repose.
Sur la dalle son bouquet, il dépose
Il ouvre la porte de ses souvenirs.
Il se revoit, serré tout contre lui.
Il sent mĂŞme, encore le parfum de sa peau.
Il sourit, il est heureux
De revivre ces moments chaleureux,
Avec ce papa, parti trop vite.
Sur la tombe, sa photo
Semble lui sourire et mĂŞme, il entend sa voix
Lui dire « mon chéri, je t’aime »
Une larme coule silencieuse,
Sur ce visage d’ange.
Il lui répond « moi aussi je t’aime »,
Je suis venu t’apporter des fleurs
Et te dire « bonne fête papa »
Maintenant, voilĂ ,
Il faut partir, car maman
Va s’inquiéter.
Ne sois pas triste papa,
Maintenant que je suis grand
Que j’ai eu hier huit ans,
Je reviendrai te voir plus souvent.
Parce que tu me manques tant, mon papa.
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«La poésie est cette musique que tout homme porte en soi.»