Qu’ils sont beaux mes tendres amours
Dans leurs ardeurs enfantines
Ils bouleversent mes petits mondes
De leurs baisers chatouilleux

Qui font tourner ma tête
Comme un vin capiteux
Dont mes mains ne délaissent
Que par un trop plein d’ivresse

Qu’ils sont beaux mes tendres amours
Sous leurs abris de lumière
Je les envie si tendrement
Que mes bras en sont sucrés

Et que mon âme, même,
S’y réfugie en silence
Comme une jeune apprentie
Dont je me suis éprise

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sylvianni