D'un regard éviscérant la pleine lune
Il épie les murmures, arachnéens
Dans son alcôve, lieu d'infortune
Où sévissent des flux aryens.
Caverneux cafard au lien visqueux
Saluant la blondeur fascinante
De l'engeance au teint crayeux
Qui pointe à l'aube confiante.
La faucheuse vomit de son enfer
Sa blandice, au visage du dément
Quand l'esprit se mélange aux vers
Dans la grouillante aversion du temps.
Le silence écrase les cerveaux
Comme d'abjects objets d'insipidité
Tel fantoche, les pensées en lambeaux
Qui traîne sa vaine puérilité.
Le pathétique se mêle au disgracieux
Violence intérieure, au pas d'acrimonie
Qui distille son venin nauséeux
Au vent scélérat des phraséologies.
Iniquité mentale, dans l'intention
D'éventrer la raison d'être si dissemblable(s)
À la haine, au fanatisme profond
Qui détruit les sentiments louables.
Dans l'inconscience de son geste futur
Saignent les yeux du sage, rayonnant
Aux portes de l'horreur, la dictature
Naîtra, du fiel et de l'aveuglement.
Qui est-il cet être qui se lie à l'extrême
Niant le sens du mot: philanthropie
Au front de la discrimination blême
Il puise son insolence au médiocre, soumis...
Hubix
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bonjour à toutes et tous, je viens découvrir ce nouveau site, pour moi, en espérant pouvoir partager la passion de la poésie avec chacun(e) d'entre vous... Merci d'avance...