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     ÉBAUCHE D’UN PÉRIPLE AUTOUR D’UNE EMPREINTE
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Expéditeur Conversation
CHRISH
Envoyé le :  27/4/2007 23:56
Plume d'argent
Inscrit le: 7/4/2007
De: Ardennes
Envois: 290
ÉBAUCHE D’UN PÉRIPLE AUTOUR D’UNE EMPREINTE
ÉBAUCHE D’UN PÉRIPLE AUTOUR D’UNE EMPREINTE

Un cri
Il n’en reste que les éclats de verre
dans une tête frottée par la lumière d’un flash
L’hégire aux oublis hypnotiques inaugure les silences occultes
dont la masse compacte sculpte sur les enclumes un corps
Forgerons-nous cette chair profondément dépendante
de la chronologie éparse du ciel éboulé des douves originelles
celles-ci d’où frémissent des combats mythiques
indiquent par delà les vieilles présences
le labyrinthe désarticulé des cellules bruissant parmi les couches primaires
nous assemblons notre château de cartes sur les fondations singulières
du big-bang
depuis le numéro zéro de cette rue incandescente où passent encore quelques
clochards
Nous mangeons accrochés aux rivières souterraines
aux courants salés de la mer
aux rochers polis et peints dans les résurgences drapées de fumée
où nous habillons notre miroir d’une rangée virtuelle de peupliers
Nous ultimes tableaux figuratifs aux lignes maîtresses intransigeantes
nous cueillis sur les boutons d’une poitrine gonflée de sève
puis séchant l’examen des rondes dansées entre les pages d’un livre sans cesse
manié
C’est les éclipses jouvencelles qui funambules
coupent la laine glacée des tricots du hasard
au-dessus des foules rotatives
et nous distraits de nos années premières
nous roulons les galets dans nos poches
puis sur le métal natif nous écrivons avec notre encre végétale
les racines de l’opéra minutieusement abandonné
qui flotte tel un iceberg projeté dans une chambre froide
décodant chaque couleur
avec la force de la matière duplicative
Nous tournons le dos aux drapeaux commémoratifs
nos mains caressantes enfoncées dans les terres déménagées par les bulldozers
Et les fourmis découvertes s’activent à prendre place dans nos reflets
en abusant des débris plantés derrière les écrans de sienne
Elles sont auréolées de nos masques mortuaires
sur l’autel des labeurs automatiques
contre les rats d’ailleurs
rongeurs désordonnés de nos certitudes
endormies sur les écorces d’une escale prolongée
dans les mailles d’une chanson sans âge
le rêve d’un marin mort en mer
distillé par l’écume
des lèvres sanguinolentes des couples éphémères
Nous reposons les faisceaux de bois vert
nous asseyons chaque larme dans le berceau des vagues
au centre des catastrophes naturelles
lorsque la terre exulte des tours ébranlées
Là nous restons bloqués devant les issues condamnées
pourquoi ce vide en, aval du savoir accusé
par les fissions fatales
ces perles de grands magasins à l’article de Dieu
tandis que les fous brûlent leur sagacité
sur les ardoises poussiéreuses de nos lieux communs
La science accompagne les mues successives
de nos formes itinérantes à la recherche d’indices
comme dans la mare de notre point d’orgue cosmopolite
ces aérolithes dont nous désespérons détacher notre infinie solitude
Pour quelques poignées d’enfance abusée
nous parcourons notre destin échevelé
parmi les régurgitations de la vie rapace
dans le train des insectes avides du jour
dès que nous avons dépassé les mégalopoles
nous affichons ennemis du vide
nos baudruches variées que nous pendons
sur le pont de la vie animale englué de synthèse
Nous suivons le cycle musical de la route
contournant le la par les marécages tourbeux
où la salubrité de l’avenir infantilise les écheveaux de traces brouillées
Demain les coins de voile fumeux s’épaississent de têtards géniaux
étalés sur les robes à fermeture éclair
qui glissent le long des pôles de nos désirs condensés
par les sexes avides dans leurs explosions de l’intelligence
facturée avec les taxes de l’éducation sentimentale
Et nous voilà toujours aussi enracinés dans la nuit
embrasés des matières dilatées
où l’on approfondit les prochaines violences
en relâchant les chouettes encroûtées de sagesse
Elles nous jettent comme dernière charité
le mot FIN singeant celles qui récusent l’idée
que notre vie est déjà inscrite
en toute lettre sur chaque seconde

anonyme
Envoyé le :  28/4/2007 6:03
Re: ÉBAUCHE D’UN PÉRIPLE AUTOUR D’UNE EMPREINTE
un très bel écrit bien penser !!!
ramses
Envoyé le :  28/4/2007 7:21
Plume de diamant
Inscrit le: 23/12/2005
De: Belgique
Envois: 15885
Re: ÉBAUCHE D’UN PÉRIPLE AUTOUR D’UNE EMPREINTE
Un texte digne d'un best seller !
Tu pourrais être écrivain.


----------------

anonyme
Envoyé le :  28/4/2007 9:52
Re: ÉBAUCHE D’UN PÉRIPLE AUTOUR D’UNE EMPREINTE
Mon cher Chris, tu voudras bien excuser mon ignorance ou ma stupidité ou peut etre les deux mais il y a beaucoup de mots dans ton poeme que je ne connais pas et le niveau est si élevé pour ma pauvre petite tete que j ai a peine compris.
Je ne peux donc que te tirer mon chapeau en aplaudissant ton
immense talent.
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