Le chien
Aboie
Sans doute
Flairant,
Au coin
Du bois
Des gouttes
De sang.

La meute
Alors
De fiel
S’enrage,
Emeute
De mort
Sous ciel
D’orage.

Les gueules
Béantes
Nourries
De chair,
Dégueulent
Hurlantes
Leurs cris
De guerre.

Odieux
Vacarme
Se fait
Sentir,
Mon Dieu !
Un drame
Devrait
Surgir !

Non loin
De là,
Caché,
Mourant,
Au coin
Du bois
Tremblait
Un faon…

Bavant !
Grognant !
Les chiens
Approchent,
Le faon
Comprend :
« La fin
Est proche. »

Comment
Lutter ?
Oh ! Vie
Infâme !
Un faon
Blessé,
Soumis,
Sans armes !

Le cor
Hurlant
Sa rage
De fourbe !
Le corps
Du faon,
Otage,
Se courbe.

Pudeur !
Courroux !
Mon chant
Taira,
Cette heure
Sombre où
Le faon
Eut froid…