Ode au Printemps
L’aurore à peine née
Nous dévoile merveilles
Les fils de la vierge
Inondés de rosée
Sont tissées par l’Epeire
Œuvre d’art achevée
Qui oscille au zéphyr
Dans la clarté naissante
L’or floral du colza
Rythme le vert des champs
Son parfum capiteux
Nous sature, entĂŞtant
Et lĂ , dans les jardins
Les mimosas gonflés
D’irones délicieux
Offrent nectar des dieux
Les arbres sont en fleurs
DĂ©bauche de flaveurs
Qui aiment s’étaler
Contrepoints de couleurs
Eole tout en douceur
Nue un ciel sans humeur
Aube fraîche et beau temps
Le printemps, confirmé
Plus rien n’est à prouver
C’en est presque indécent
Au fait, qui s’en plaindrait ?
Parceval