Prendre un seul jour, cette lueur d’espoir, un à la fois
J’ai entendu les cris inhumains de cette meute aux abois
Qui ont précédé leurs silences, attendre leur tempête
Accrochant à ce roseau qui plie, les fils de la marionnette
Quand mes étés ne ressemblent plus qu’à ses feuilles
Mortes, tombées malgré le rouge de leur passion
Ou leur sève n’a plus coulé en leurs belles vaines.
Qui te font oublier les beaux souvenirs du temps passé.
Ces êtres tant rêvés qui te reviennent en mémoire
Ces mains tendues, ce lien qui n’est jamais venu
Le cœur raison qui donnait son amour sans retenu,
Toutes ses peines infligées pour mettre qu’expiatoire.
Ses mots, prononcés qui n’ont laissé que ses dilemmes
Regards fuyants, se sont détournés à la fin de mon été,
Cette bouteille en l’amer, hume l’écriture de ce poème
Que je vous ai livré, adressé à vos regrets jamais exprimés.
Accepter dans la dignité, cette solitude que l’on m’a imposée,
Mes yeux remplis de cette eau salée coulant sur mes jours,
Ma vocation engloutit dans ce passé, j’y repense toujours.
Il ne me reste que cette vieille poupée délabrée à cajoler.
Mais où est-il ?
Ce respect unissant les êtres que l’on tisse en une vie,
Ces sourires qui nous font nous aimer, donnant cette envie
D’espérer ce que le cœur nous promet en son horizon,
Nous aimer sans condition, mains dans la main à l’unisson.
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