Ces amants de légendes !
Le sibyllin phrasé de l’ écrit d’un poème
Qui se livre à l’union de l’énigme des mots,
Mythologie recours ou légende d’un thème
Tour à tour, cœur à cœur, met ma plume au tempo.
Tout comme ce buvard où les lettres s’inversent
Effaçant tout l’endroit d’un triste imbroglio
Qui se fourvoient grimées dans une controverse
OĂą les bleus de douleurs rejaillissent des maux.
Le temps roule sans fin cette glaise d’argile
Façonnant et sculptant mémoire des amours
Quand leurs jours décriés, leurs chuchotis fébriles,
Sont les cris déclamés de tout abscons discours.
Célèbres ces amours qui devinrent divines
Là où gît le silence et leurs tristes destins,
Dans le rouge en fusion d’un foyer que domine
Tout le feu de l’enfer où l’abîme est chagrin.
Quand l’osmose, des vers, folâtre dans ma tête
Qu’à mes lèvres scellées il n’est qu’une aphasie
Laissant au vide Ă©treint, sorte de reconquĂŞte,
Ces tourments emmêlés me sont morceaux choisis.
Les Tristan, les Iseult, ces amants de LĂ©gende
Les errants inconnus, les croyants de l’amour,
Subliment les passions que porte toute offrande,
Cette flamme d’espoir …à s’aimer pour toujours.
Quand se pose au vélin, comme un chant, une ivresse,
Logogriphe des mots aux ténèbres saisies,
Se dépose ce baume en chemin de traverse
Dans tous les doux émois ….d'instants de poésie !
C.Chandy
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« La poésie - par des voies inégales et feutrées - nous mène vers la pointe du jour au pays de la première fois.  »
de Andrée Chedid