N'en jetez plus, la Cour est pleine...
Oyez, ma Bonne Amie, le doux son de ma viole
Qui discourt, de son âme, avec tant de douceur !
Elle dit au Salon, qui se veut jacasseur,
Que l’Amour peut se dire en note qui s’envole.
Ce lamento final n’est point un cri frivole
Mais un aveu patent, celui d’un guérisseur
Venant vous délivrer de ce piètre assesseur
Que votre Père a pris pour un preux bénévole.
Ne pleurez davantage au sort qu’on vous réserve
Mais daignez qu’en ce port, pour salut, je vous serve
Cette chaude sonate aux accents langoureux.
« Jouez, mon Bon Ami ! » Semble dire votre Âme
Dont l’élan détrompeur se fait voir Amoureux.
« C’est bien donc pour cela que je joue Ô Madame ! »