Je m’attarde
Le vent vagabond d’un nouvel été
Flâne léger
Dispersant des nuages les hardes
La pénombre des arbres sur les murs gris
Musarde
Tous deux nous sommes Ă©pris
Je m’attarde
Sur les murs décrépis
Qui se lézardent
Le lierre s’attache et frémit
Je te regarde
Sans me lasser comme envoûtée
Et le temps passe je n’y prends garde
Cependant tu es lĂ
Intensément tu me regardes
Loin de moi va le monde court la vie
Tes yeux disent viens donc ici
Et contre toi je me blottis
Tous les deux nous sommes Ă©pris
Je m’attarde
A tout rompre mon cœur bat
Le tien aussi
Tant nous sommes Ă©pris
A la folie
Tu te penches tu me souris
Un baiser tu hasardes
Le temps alors m’échappe par mégarde
Tombe la nuit
De repartir n’ai nulle envie
Mes rêves enchantés s’envolent s’amplifient
Maintenant je me tais cessant d’être bavarde
J’ai perdu la raison et me retrouve hagarde
Encore longtemps près de toi oui ici
Je m’attarde
© Hélène De Man
10 janvier 2019
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