L’automne de la vie
Mon cœur se désaltère au spectacle d’Automne ;
La moindre feuille rousse, les branches qui frissonnent,
Le ciel voilé de brume et la pluie qui résonne
Sur les vitres la nuit, ont un pouvoir magique.
J’aime au petit matin me promener sans fin
En foulant de mes pas les traces du chemin
Dans la douce clarté d’un soleil presqu’éteint
Qui baigne la nature de nuances uniques.
Tout s’endort alentour dans un calme repos
Avec obstination , persévérance aussi,
Obéissant ainsi au même scénario
D’une pièce immuable qui conterait la vie.
Ta vie comme la terre souffre de défaillances ;
Toi aussi tu t’étioles et te fanes en silence
Mais elle connaîtra de nouveau l’opulence
Alors que c’est pour toi hélas ! la déchéance
Jeannine