L’un et l’autre, s’observent paisiblement
Imprimant des images sur leurs écrans,
Du coin de l’œil, veillent les allées-venues
En restant muets, car ils ne parlent plus...

Sur leurs corps, des caresses oubliées
Évoquent les plaisirs du temps d’aimer,
Mais les jours passion, sans abstinence,
Sont depuis longtemps démunis de sens.

Cohabitant comme des frères de cœur
Tout proche, mais leurs esprits ailleurs
Font qu’ils ne se voient qu’à l’occasion,
Car, chacun a son coin dans la maison.

Est-ce le réel silence de leurs vies,
Qui les accompagne et les conduit
A vivre en ce théâtre de Guignol,
Ou plus jamais personne ne rigole.

Ils sont ici et là, présents et absents,
Opinant de la tête de temps en temps,
Alors qu’avant, ils étaient tout ouïe,
Attentionnés, à l’égard du vis-à-vis.

En érigeant des murs à coups de riens
Qui ne font qu’alimenter leur chagrin,
Ils donnent à la vie un parfum de peur
Qui emplit sournoisement la demeure.

N’ont-ils plus rien à se raconter,
Pour se comporter en étrangers,
Finiront-ils par comprendre, enfin
Que l’on n’est pas ce que l’on craint.

Bonjour Lagaudière,

Magnifique !



Belle journée !
Mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates ""réelles"" de parution.

Le rêve est le poumon de ma vie (Citation de Sybilla)

scène de vie après plusieurs années de vie commune
merci Lagaudière pour ce touchant et réaliste poème
bonne journée
Denise

dommage de terminer comme cela

Bonjour lagaudiere, émouvant récit poétique, parfois l'amour ne suffit pas à maintenir unis deux personnes

Amicalement

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La poésie, c'est comme la cuisine, le mot faitout

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Triste vision de la solitude à deux...Deux étrangers dans la maison...



Amicalement...NL...

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La Poésie ça sert à faire du bien...
ça dénoue le négatif...
et ça devrait être remboursé par la sécurité sociale...