Je m'étonne, Bruno, des rites de ton grenier...
Ce vent venant de l’Est, se voulant sensuel,
M’annonce qu’un grenier a pour seul rituel
De dévêtir un homme en train de faire fouille.
Cherchant, avec vertu, des mots pour sa bafouille
Il y perd aussitôt son port habituel.
Je sens bien qu’il s’énerve en ce jeu cultuel,
Jugeant le rite idiot, si peu spirituel.
Qui donc m’a dit cela, d’un allant de patrouille ?
Ce vent venant de l’Est !
Cet homme est un poète aimant le virtuel
Se donnant de la peine à gagner tout duel.
Sur les ondes du Net, sans aucune magouille,
Il présente en rondeau sa fort bonne tambouille.
J’attendrai que revienne en échange usuel
Ce vent venant de l’Est.