Inconnus qui se fondent dans l'anonymat pour le lecteur
Dans des circonstances obscures que l'écriture
Ses yeux incarcérés pour des motifs ignorés
Inconnus s'approprient tout, le lecteur ne maitrise plus son regard
Ces inconnus aux mots anonymes ont été oubliés
Ils cherchent une existence même fictive, imaginaire
Dans la tête de l'autre ils trouvent un parent
Ne sont plus orphelins
Le poète doit alors les mettre entre parenthèses
Comme entre deux mains
Celles qui tiennent un enfant
Dans la chaleur humaine les barreaux du lecteur se lève
Lecteur libre de ses yeux
Des yeux pupilles aussi
Inconnus solidaires d'une solitude
La robe noire d'un avocat comme mère des causes perdues
----------------
domi.gondrand@laposte.net