Plume de platine Inscrit le: 23/4/2015 De: Le Bourbonnais Envois: 2949 |
Pauvre baby-doll... Une aiguille bien plantée Dans sa peau couleur lait Et le venin s’introduit, Dans ses veines de junky.
Tendre marionnette baby-doll Qui fréquentait encore l’école, Avant de finir dans une cave En décharnée poupée esclave.
Le poison règne sur son sang, Mais elle s’en fout maintenant. Elle ramasse un mégot fumant, Et chauffe ses doigts un instant.
Elle sent monter la faim, Mais ça, elle verra demain, Ce soir, sa bouche desséchée Ne pourrait plus rien avaler.
Elle attend que demain matin, La libère de ce venin-chagrin Et conduise son corps cassé, Au creux de ses draps froissés.
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