Virgile aurait aimé...
VIRGILE AURAIT AIMÉ...
Quand, dès le point du jour, doucement embrassés
Par les frémissements d'Éole en la ramée,
Mille lis et oeillets, au printemps fiancés,
Tout se fait litanie à l'aurore entamée.
Virgile aurait aimé en ces layons épars,
Au soleil safrané louer la providence ;
Courtiser le bonheur et flatter ses regards
À l'aura de la sylve et de son pur silence.
Rien de plus beau et doux, aux peintures sans fards,
Près de l'eau qui murmure en son faible étiage,
Quand sous l'ombrage frais des imposants fayards*,
La nature se meut, égayant son feuillage.
Rustique liberté nourrie d'un lit d'amour,
Sous le calme instauré quand la nuit se dérobe,
Que les larmes du jour dévoilent leur entour,
Et font chanter l'oiseau dès les lueurs de l'aube.
*Fayard = hêtre.
ANDRÉ
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Citation :
La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André LAUGIER)